PRESSE
CHANSONS POUR ELLE
BAUDELAIRE
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SANS MOI
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Chronique de l'album et des concerts dans Causeur par François-Xavier Ajavon (ici)
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SANS MOI - Extraits de Presse
“Le recueil de Muray s’intitulait Minimum Respect : Bertrand
Louis le sert avec une maximale élégance.” (Les Inrocks)
“Une chanson de salut crue et cruelle, aussi entêtante que
le désir.” (fff Télérama)
“Ce coup de maître qui cultive l’efficacité de la concision
se hisse au niveau des réussites d’un Alain Bashung ou d’un
Jean-Louis Murat, dans ces contrées où rock et chanson
se conjuguent avec une exigence textuelle flamboyante.”
(Rock’n’Folk)
“Profond respect” (L’Express)
"Une poésie du réel. Si l'exercice est périlleux, certains en
assument brillamment le risque." (Le Figaro Littéraire)
"Les chants les plus désespérés sont peut-être les chants les
plus beaux mais donnent souvent des chansons convenues.
Sans moi démontre le contraire" (Marianne)
“...le timbre prenant du chanteur, imprégné par la rage et
l'humour grinçant de Muray, nous embarque d'emblée...”
(Annie All Music)
“Bertrand Louis délivre avec zèle et d'une haleine bouillante
un chant qui semblait sommeiller dans son coeur.
Impressionnant.” (Baptiste Vignol)
http://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/bertrand-louis-sans-moi/
DEC 2013
"Poésie et chanson: les liaisons heureuses"
LE FIGARO LITTÉRAIRE
DEC 2013
MARIANNE
20/11/13
Une longue interview sur un site dédié à Jean-Louis Murat...
ICI
06/11/13
CHANSONS POUR ELLE
BAUDELAIRE
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SANS MOI
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Chronique de l'album et des concerts dans Causeur par François-Xavier Ajavon (ici)
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SANS MOI - Extraits de Presse
“Le recueil de Muray s’intitulait Minimum Respect : Bertrand
Louis le sert avec une maximale élégance.” (Les Inrocks)
“Une chanson de salut crue et cruelle, aussi entêtante que
le désir.” (fff Télérama)
“Ce coup de maître qui cultive l’efficacité de la concision
se hisse au niveau des réussites d’un Alain Bashung ou d’un
Jean-Louis Murat, dans ces contrées où rock et chanson
se conjuguent avec une exigence textuelle flamboyante.”
(Rock’n’Folk)
“Profond respect” (L’Express)
"Une poésie du réel. Si l'exercice est périlleux, certains en
assument brillamment le risque." (Le Figaro Littéraire)
"Les chants les plus désespérés sont peut-être les chants les
plus beaux mais donnent souvent des chansons convenues.
Sans moi démontre le contraire" (Marianne)
“...le timbre prenant du chanteur, imprégné par la rage et
l'humour grinçant de Muray, nous embarque d'emblée...”
(Annie All Music)
“Bertrand Louis délivre avec zèle et d'une haleine bouillante
un chant qui semblait sommeiller dans son coeur.
Impressionnant.” (Baptiste Vignol)
http://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/bertrand-louis-sans-moi/
DEC 2013
"Poésie et chanson: les liaisons heureuses"
LE FIGARO LITTÉRAIRE
DEC 2013
MARIANNE
20/11/13
Une longue interview sur un site dédié à Jean-Louis Murat...
ICI
06/11/13
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NOUVEL OBS
Après la scène,
Après la scène, le disque : Philippe Muray (photo), disparu en 2006, était déjà lu par Fabrice Luchini, il sera bientôt chanté par Bertrand Louis, dont l'album « Sans moi » (octobre) a été conçu à partir des textes de « Minimum Respect », publié en 2003 par celui que le chanteur appelle un « chantre de l'absurdité moderne »
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22/08/2013
J'aime assez l'idée que mon disque soit (entre autre) une invitation à lire l'(anti)poésie de Muray comme le suggère judicieusement Baptiste Vignol. "Carré", "costaud", sont les deux adjectifs qui m'ont marqué dans son billet car j'ai, en effet, voulu faire un disque solide, cubique en quelque sorte.
Un disque à l'opposé de ce que Baudelaire disait par exemple de Georges Sand et qui pourrait s'appliquer à pas mal de trucs d'aujourd'hui "Elle a le fameux style coulant cher aux bourgeois"
Lire ici L'invitation de Bertrand Louis
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SANS MOI
La bio de l'album par Philippe Barbot
Il y a des rencontres qui ne doivent rien au hasard. Question d'atomes crochus, avec ou sans croches. Ainsi, la réunion aux sonnets de Bertrand Louis, artiste non conformiste et chantre des travers de l'époque, et de Philippe Muray, philosophe du désespoir ironique et chroniqueur de l'absurdité moderne, pouvait sembler inexorable.
C'est chose faite, à travers "SANS MOI", un album mis en musique par le premier sur des textes du second. Des poèmes corrosifs et tendres, sombres et flamboyants, sortes d'odes au désastre contemporain, extraits d'un recueil intitulé "Minimum Respect", publié en 2003, peu avant la disparition de son auteur.
Lorsque Bertrand Louis a eu le coup de foudre pour l'œuvre de Philippe Muray, découverte via une interview de Michel Houellebecq, il avait déjà composé la plupart des musiques. Puzzle idéal, les textes se sont imbriqués d'eux-mêmes dans l'électro rock tissé de guitares rageuses, de synthés sauteurs et d'un piano agile qui scandent tout l'album.
A l'image de l'opus précédent, "Le Centre Commercial", romances noires contant le pétage de plombs d'une victime de la société de consommation, "SANS MOI" évoque tout à la fois la détestation du monde et l'amour d'une femme.
De "Ce que j'aime", délectable inventaire à la Prévert des emmerdes quotidiennes et apologie du bordel ambiant, à "La Comédie humaine", portraits croisés forgés d'expressions à la saugrenuité usuelle, en passant par "Lâche-moi Tout", litanie du laisser aller volontaire, c'est une symphonie misanthrope aussi féroce qu'attendrissante, aussi acrobatique que désinvolte, que propose Bertrand Louis dans ce cinquième album.
Avec des Moog qui mugissent, des cordes qui malaxent l'oreille et des tas de gros mots qui grommellent. Avec la participation de Lisa Portelli pour deux chansons, dont l'une, "10 Septembre 2001" met en scène le naufrage d'un couple à la veille d'une catastrophe nullement annoncée.
"On n'est pas à l'abri d'un succès", chantait Bertrand Louis dans son précédent album. D'une réussite non plus. La preuve. (Philippe Barbot)
LE CENTRE COMMERCIAL
TELERAMA
CRITIQUE
Désespéré sans doute, mais pas désespérant ! Le quatrième album de
Bertrand Louis étincelle même d'une noirceur mali-gne. A priori
pourtant, le tableau qu'il brosse du monde alentour ou de ses propres
amours serait propre à nous faire sombrer dans une dépression grave. Si
ce n'est qu'il y injecte une distance amusée, un humour glacial et une
lucidité aiguë qui nous attirent au lieu de nous effrayer. Histoire
d'une maturation réussie : hier, son cynisme abrupt l'isolait derrière
une carapace dédaigneuse ; aujourd'hui, il le manie avec assez de
doigté pour en faire le contraire, un atout de communication.
Que nous raconte son disque ? Le cheminement zigzagant d'un homme
sur la brèche, à deux doigts d'imploser - ou en train de le faire ; son
abrutissement volontaire et décomplexé devant les images ensanglantées
des journaux télévisés, qui, à force de se répéter, se sont vidées de
leur sens ; ses pulsions meurtrières face aux foules consuméristes ou
aux filles inaccessibles ; ses désillusions narquoises face aux succès
improbables. Entre le piano bastringue et la pop électro, les constats
mécaniques à la Katerine ou les énoncés à double fond façon Arnaud
Cathrine, Bertrand Louis trace sa voie et impose son timbre, chaud ou
synthétique, et très juste. La première moitié de l'album, surtout,
brille - et brûle - de tous ces feux.
1 CD MVS Records.
Valérie Lehoux
Telerama n° 3133 - 30 janvier 2010
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Interview sur le blog de Baptiste Vignol
"Mais qu'est-ce qu'on nous chante?"
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Telerama n° 3133 - 30 janvier 2010
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Interview sur le blog de Baptiste Vignol
"Mais qu'est-ce qu'on nous chante?"
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Chronique de Le Centre Commercial (ou l'Histoire d'un Meurtrier)....
MUSIC-STORY.COM
« Je ne jouis que si tu meurs »…Ceux qui attendent
ici – et à l’occasion de son quatrième album – une nouvelle déambulation
primesautière au bras de Bertrand Louis, et au cœur
de « Ménilmontant » (précédent et modeste hit), par exemple,
auraient plutôt avantage à fredonner « Noir c’est noir, il n’y a plus
d’espoir… ». Ce disque (enregistré outre-Quiévrain en compagnie d’une
bande d’acolytes proche d’Arno) prétend donc à la dimension de concept album,
de portrait abrasif d’une époque déliquescente, et d’une histoire d’amour qui
ne l’est pas moins.
L’album atteint simultanément ces trois cibles. Le tout débute (« Les yeux secs ») dans le constat sado-masochiste d’une impasse conjugale, se poursuit par l’évocation de ces magazines en papier glacé que l’on ne feuillette que d’une seule main (« La putain publicitaire »), puis se fracasse dans le bilan amer d’une impuissance amoureuse (« Le degré zéro de mon écriture »). Ensuite, les choses se gâtent vraiment, en mode Nougaro sur l’écran noir de nos nuits blanches (« 20h00 »), en mode égaré dans le rouge poisseux du sang frais (« Scène de crime »), en mode comptable dans la répétition névrotique (« On n’est pas à l’abri d’un succès »). Vous vous débrouillerez pour la fin du roman, mais il suffit de lire par-dessus l’épaule du chanteur, pour comprendre qu’il aborde par la face crépusculaire l’humanité, les relations entre les êtres, et toutes ces sortes de choses.
Comme à l’accoutumée chez Bertrand Louis, ces failles-là sont énoncées dans l’élégance d’un certain maniérisme vocal, et quelques petites délicatesses orchestrales (une guitare profonde comme notre souvenir de The Shadows, des violons pour tango dégingandé, des pianos trafiqués qui sonnent comme des cathédrales). Car chez le Belfortain, une chanson (classique, métrée et pondérée) peut toujours en cacher une autre (bandes inversées, crissements de guitares, répétition jusqu’à l’hypnose des trois mêmes accords dans « Le Centre commercial »).
Et comme notre homme a des lettres, l’album se clôt sur la mise en musique d’un poème de Michel Houellebecq, ce qui ne participe pas vraiment à l’allègement du climat. Entre temps, le chanteur aura décliné des histoires étranges, des climats plutôt périphériques à la chanson dite populaire, des scènes parfois à la limite du soutenable (« Méfie-toi petite conne/Car si je te mange le cœur/Tu auras l’air un peu moins love… »). Il faut toujours se méfier des chanteurs raisonnables à lunettes.
Christian Larrède
L’album atteint simultanément ces trois cibles. Le tout débute (« Les yeux secs ») dans le constat sado-masochiste d’une impasse conjugale, se poursuit par l’évocation de ces magazines en papier glacé que l’on ne feuillette que d’une seule main (« La putain publicitaire »), puis se fracasse dans le bilan amer d’une impuissance amoureuse (« Le degré zéro de mon écriture »). Ensuite, les choses se gâtent vraiment, en mode Nougaro sur l’écran noir de nos nuits blanches (« 20h00 »), en mode égaré dans le rouge poisseux du sang frais (« Scène de crime »), en mode comptable dans la répétition névrotique (« On n’est pas à l’abri d’un succès »). Vous vous débrouillerez pour la fin du roman, mais il suffit de lire par-dessus l’épaule du chanteur, pour comprendre qu’il aborde par la face crépusculaire l’humanité, les relations entre les êtres, et toutes ces sortes de choses.
Comme à l’accoutumée chez Bertrand Louis, ces failles-là sont énoncées dans l’élégance d’un certain maniérisme vocal, et quelques petites délicatesses orchestrales (une guitare profonde comme notre souvenir de The Shadows, des violons pour tango dégingandé, des pianos trafiqués qui sonnent comme des cathédrales). Car chez le Belfortain, une chanson (classique, métrée et pondérée) peut toujours en cacher une autre (bandes inversées, crissements de guitares, répétition jusqu’à l’hypnose des trois mêmes accords dans « Le Centre commercial »).
Et comme notre homme a des lettres, l’album se clôt sur la mise en musique d’un poème de Michel Houellebecq, ce qui ne participe pas vraiment à l’allègement du climat. Entre temps, le chanteur aura décliné des histoires étranges, des climats plutôt périphériques à la chanson dite populaire, des scènes parfois à la limite du soutenable (« Méfie-toi petite conne/Car si je te mange le cœur/Tu auras l’air un peu moins love… »). Il faut toujours se méfier des chanteurs raisonnables à lunettes.
Christian Larrède